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✨ "𝗜𝗹 𝗳𝗮𝘂𝘁", "𝗷𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘀" : 𝗰𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗷𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗮𝗽𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗼𝘁𝗶𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻. ✨



Hier, une personne que j’accompagne m’a dit : « Il faut que je me couche plus tôt, je dois prendre soin de moi. » Elle souhaitait mettre en place des changements dans sa vie pour se ressourcer, mais ces injonctions semblaient la bloquer plus qu’elles ne l’aidaient. Ces phrases, je les entends souvent : « Il faut que j’appelle mes amis », « Je dois me remettre au sport. » Elles traduisent une volonté de bien faire, mais elles créent paradoxalement une pression qui empêche d’avancer. Pourquoi cela ne fonctionne pas ? Et comment s’en libérer pour enfin agir ?


Pourquoi les "il faut" et "je dois" ne fonctionnent pas ?


Ces injonctions sont des ordres que nous nous donnons à nous-mêmes, souvent inspirés par des attentes extérieures ou des normes sociales. Pourtant, notre cerveau n’aime pas les obligations. Dire « Il faut » ou « Je dois » active une forme de résistance intérieure, comme si nous étions en train de nous imposer une contrainte. Cela peut générer du stress et un sentiment de lourdeur.


En revanche, le cerveau est beaucoup plus réceptif aux intentions positives et aux envies. Formuler les choses autrement, par exemple en disant « J’ai envie de me coucher plus tôt pour être en forme demain » ou « J’aimerais appeler mes amis parce que cela me ferait plaisir », crée un sentiment d’ouverture et de motivation. Cette approche est moins culpabilisante et plus engageante.


Comment se libérer des injonctions pour avancer ?


Voici quelques pistes concrètes pour transformer vos "il faut" et "je dois" en actions alignées avec vos besoins réels :


1. Remplacez les obligations par des envies

Prenez conscience des injonctions que vous vous imposez et reformulez-les positivement. Par exemple :

  • Au lieu de dire : « Il faut que je me couche plus tôt », essayez : « J’ai envie de me coucher plus tôt pour prendre soin de moi et être reposé(e) demain. »

  • Au lieu de dire : « Je dois appeler mes amis », dites : « J’aimerais appeler mes amis parce que cela me ferait du bien de partager un moment avec eux. »

Cette simple reformulation change votre posture intérieure et réduit la pression.


2. Identifiez vos véritables besoins

Derrière chaque injonction se cache souvent un besoin profond. Par exemple :

  • « Il faut que je me couche plus tôt » peut révéler un besoin de repos ou d’équilibre.

  • « Je dois appeler mes amis » peut exprimer un besoin de lien social ou de soutien.

En identifiant ces besoins, vous pouvez agir en conscience, avec bienveillance envers vous-même.


3. Pratiquez l’auto-compassion

Remplacez l’autocritique par la bienveillance. Si vous n’arrivez pas à mettre en place un changement tout de suite, ce n’est pas grave. Reconnaissez vos efforts et avancez à votre rythme.


4. Transformez vos intentions en petits pas concrets

Plutôt que de vous imposer un grand objectif sous forme d’injonction, découpez-le en petites actions accessibles :

  • Au lieu de dire : « Il faut que je reprenne le sport », commencez par : « Aujourd’hui, j’ai envie d’aller marcher 20 minutes pour m’aérer l’esprit. »

  • Au lieu de dire : « Je dois mieux m’organiser », commencez par : « J’aimerais planifier ma journée pour y voir plus clair. »


Et vous ?

Quels sont les "il faut" et "je dois" qui vous freinent aujourd’hui ? Je vous invite à les observer avec curiosité et à expérimenter ces nouvelles façons de dialoguer avec vous-même. Transformer ses injonctions en intentions positives est un premier pas vers une vie plus sereine et alignée avec vos besoins.

Si vous souhaitez être accompagné(e) dans ce cheminement, je suis là pour vous aider à avancer.


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Cécile Martin

Gestalt praticienne & consultante en bilan de compétences

Spécialiste du burn-out et de la souffrance au travail

Pour prendre rendez-vous 👉 https://www.aliavita.fr/copie-de-contact



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