
Ce qui me touche le plus dans mon métier, c’est ce moment où une personne, après une période de doute, de fatigue ou d’épuisement, sent en elle un léger frémissement… Comme une brise douce après un long hiver.
Un jour, quelque chose change. Ce n’est pas forcément spectaculaire. Parfois, c’est juste une pensée différente. Une envie qui renaît. Un premier pas, presque fragile… mais déjà essentiel.
L’importance de l’arrêt
Quand on traverse une période difficile – que ce soit un burn-out, une crise personnelle ou un mal-être au travail – il y a souvent un moment où tout se fige. Comme si l’énergie s’était tarie. C’est douloureux, mais c’est aussi une étape nécessaire.
Car dans ce silence intérieur, quelque chose se prépare.
Le rôle de la Gestalt : accompagner le mouvement
En Gestalt, on accueille ce qui est là, sans forcer, sans brusquer. On apprend à écouter ses émotions, à comprendre ce qui se joue en soi. Puis, peu à peu, on remet du mouvement. Un mouvement doux, respectueux du rythme de chacun.
Parfois, cela commence par une prise de conscience en séance. Parfois, c’est une sensation nouvelle, un élan qu’on n’attendait plus. On expérimente, on s’autorise, on ose un peu plus chaque jour.
Sortir du burn-out : un renouveau tout en douceur
Pour celles et ceux qui ont connu l’épuisement professionnel, ce redémarrage est particulier. Il ne s’agit pas de retrouver l’ancien rythme, mais d’en inventer un nouveau, plus juste, plus respectueux de soi.
Et ce premier pas, aussi discret soit-il, est déjà une victoire.
Se remettre en mouvement, c’est commencer à guérir. 🧡
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